Plaidoyer pour une traçabilité intelligente
- Posted by Philippe Gosselin
- Posted on juin 29, 2012
- La structure de déploiement
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Les bénéfices attendus de l’identification unitaire RFID ont été laminés par les éditeurs de logiciels de gestion. Quand il est devenu habituel de souligner que la révolution de l’informatique grand public a été loin de contribuer aux cycles de Kondratiev, aboutissant au paradoxe de Solow, il est bon de mettre en regard la tentation conservatrice des tenants de l’interface homme-informatique. Comme l’écho trouvé auprès des DSI issues de Big Blue, répondant parfaitement aux principes de Peter, pousse à l’immobilisme, il ne faut pas s’étonner que la RFID ne bouscule pas les méthodes et les outils de gestion.
Loin de chercher à comprendre les améliorations qu’apportait un tel système, les acteurs de l’ERP ont adapté à la marge leur système et, utilisé le vocabulaire marketing pour cacher ce qui aurait pu créer l’obsolescence de leur système.
A partir de ses études sur la Rhétorique, afin de formuler la question à partir de laquelle l’orateur pourra prendre deux positions contraires, puis à déterminer l’argumentation qu’il faudra suivre dans chaque cas, Hermagoras de Temnos a déterminé un Algorithme universel autour des στάσεις.
Les ‘états de cause’, permettent d’analyser les raisons d’un phénomène, selon un arbre d’informations, qu’Hermagoras nomme ‘circonstances’ :
- la personne,
- l’acte,
- le temps,
- le lieu,
- la cause,
- la manière,
- le moyen.
La traçabilité, que nous avons mise en place depuis 1998 avec Horizon l’ERP pour la distribution spécialisée, sur plus de 50 millions de transactions, répond à ces principes déjà repris dans la traçabilité criminelle. Ces ‘‘états de cause’’, qui permettent à la fois d’analyser toutes les situations de persuasion, de suivre un seul et unique arbre de choix et de fournir des arguments pro et contra dans toutes les situations, appliqués au domaine de la traçabilité servent de bases communes, à beaucoup d’études et contrôles (sur le coulage, le coût global produit, la productivité, la chaine logistique, l’efficacité du merchansing d’assemblage, de présentation).
Dans la traçabilité, chaque trace de circulation d’un produit doit s’accompagner des, personne (Qui), acte (Quoi), temps (Quand), lieu (Où), cause (Pourquoi), manière (Comment), moyen (Avec quoi). Historiées dans leur succession de trace, ces données structurées au moyen de tables paramètres , constituent un ensemble d’informations à très faible granularité. Le Qui est multiple, il recouvre sur un même acte éventuellement plusieurs personnes (Ex. Le client et L’accompagnant).
La succession d’historiques est associée à un objet (article ou ensemble d’articles), lui-même relié, à un produit qualifié, un prix d’achat, de revient, et de vente. Avec l’identification facile de l’objet, RFID, le faible coût de la prise d’informations ne doit pas s’accompagner d’une inflation des points de saisie. Il faut faire appel à l’expérience du consultant, qui maitrise aussi bien l’organisation des flux de la Supply Chain, que les techniques informatiques jusqu’à la Business Intelligence.
Entre la traçabilité, alimentaire ou type OGM, et la traçabilité qui offre des données exploitables pour améliorer le CA, donner une véritable valeur ajoutée au category management, et contrôler ses coûts, il existe le même fossé qu’entre une application informatique bricolée pour accepter, l’objet unitaire, et un système Big-Data conçu pour exploiter l’historisation de traçabilité.
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